Mesures d'accommodements

À l’image de tous les établissements d’enseignement supérieur, le nombre d’étudiants en situation de handicap admis à l’Université Laval est en forte croissance. Si autrefois, enseigner à un étudiant en situation de handicap représentait une situation d’exception, elle devient aujourd’hui une réalité partagée par la plupart des enseignantes et enseignants.

Traditionnellement, l’attention était essentiellement accordée aux étudiantes et aux étudiants ayant un handicap physique ou sensoriel, habituellement observable: déficience auditive, visuelle ou motrice, par exemples.

Depuis quelques années, l’université enregistre de plus en plus d’étudiantes et d’étudiants présentant différents types de troubles neurobiologiques beaucoup moins apparents: troubles d’apprentissage (ex. dyslexie), troubles mentaux, troubles déficitaires de l’attention et troubles du spectre autistique. Le nombre de ces étudiantes et étudiants présentant des troubles neurobiologiques dépasse désormais celui de celles et ceux en situation de handicap physique dans les établissements postsecondaires.

C’est pour prendre en compte ces différentes limitations qu’on utilise désormais l’expression plus inclusive de «Étudiantes et étudiants en situation de handicap (ÉSH)».

Répartition des ÉSH, selon la nature des limitations fonctionnelles en 2020-2021 (CAE.,2022. Les étudiants en situation de handicap: défis et enjeux - monPortail (ulaval.ca), section «Le portrait des ÉSH»).

À l’Université Laval, les personnes étudiantes, en situation de handicap ou non, sont admises selon les mêmes exigences et traitées sans faveur ni privilège. Toutefois l'institution prévoit des accommodements visant à pallier les limitations fonctionnelles de certains étudiants et étudiantes pour leur permettre de bénéficier des mêmes chances de réussite que leurs pairs. C’est dans ce cadre que l’Université Laval s’est dotée dès 2002 d’une Politique institutionnelle de soutien aux étudiants et étudiantes en situation de handicap, modifiée en 2018.

1. L’étudiante ou étudiant dont la condition requiert des mesures d’accommodement doit prendre rendez-vous avec une conseillère ou un conseiller du secteur ACSESH afin de faire évaluer ses besoins de manière confidentielle. Selon sa situation, les mesures d’accommodement requises sont identifiées et habituellement valides pour la durée de ses études.
2. Pour bénéficier des mesures d’accommodements précisées, l’étudiante ou étudiant en situation de handicap doit les activer sur le site monPortail, dans les deux premières semaines de cours. Les accommodements peuvent être de divers ordres et s’appliquer en classe ou lors des évaluations. Il peut s’agir par exemple de permettre à une personne accompagnatrice de prendre des notes pendant le cours, de permettre l’utilisation d’équipements ou de logiciels spécialisés ou d’accorder un peu plus de temps pour compléter un examen.
3. La personne enseignante doit veiller à la mise en place et au respect des mesures requises. Lorsque nécessaire, elle doit communiquer, en début de session, avec le secteur Accueil et soutien aux étudiants en situation de handicap du Centre d’aide aux étudiants pour planifier la transformation des examens en médias substituts (braille, audio, etc.).

Votre département ou votre faculté peut avoir déjà mis en place certaines procédures visant à faciliter la planification et la logistique des mesures requises pour les étudiantes et étudiants en situation de handicap. À cet égard, consultez la liste des personnes-ressources chargées du suivi de ce dossier dans les unités.